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F + M = ❤ DANS RUE DU THEATRE

Publié le 22 août 2015 

La guerre sépare deux copains voisins. Elle passe juste entre leurs maisons. C’est la douleur de la séparation. La peur des conséquences du conflit. Le tout rendu lumineusement théâtral par l’utilisation optimale de signes scéniques. 

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F + M = ❤️

Accessible dès 5 ans

« Chut ! Il ne faut plus parler de Musette, c’est défendu ! »
« Pourquoi ? »
« Parce qu’elle est de l’autre côté de la guerre.»

La guerre et ses séparations.
La guerre et ses souffrances.
Les enfants et la guerre.

Un spectacle inspiré par l’album jeunesse « Flon-Flon et Musette » d’ELZBIETA

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Petit Penchant dans « La Libre » ***

En scolaire pour le maternel

Petite tranche de rires vertigineuse sur un toit de paille, Petit Penchant rappelle qu’avec deux excellents comédiens, un jeu clownesque, quelques mimiques bien balancées et une mise en scène millimétrée, on peut créer un bijou. Dont la valeur repose sur une situation critique, le toit en pente, et sur l’interaction de deux êtres qui s’observent comme chien et chat.

Laurence Bertels – 3 septembre 2014

Petit Penchant dans « Le Soir » ***

Dans cette pièce des Pieds dans le Vent, il suffit d’un étroit plan incliné pour faire pouffer de rire les petits. Eric Drabs, avec ses airs de Mr Bean, et Julie Antoine, avec ses allures de Gavroche, rivalisent d’astuce pour défendre leur pré carré (littéralement). Tout est dans les mimiques, le jeu d’ombres chinoises avec les mains ou la poétique manipulation d’une corde.

Dès 3 ans.

CATHERINE MAKEREEL – édition du 10/09/2014

Petit Penchant dans « Rue du Théâtre »

Sur un espace en pente apparaissent deux personnages. Confrontés aux lois de la pesanteur, il leur faudra trouver un modus vivendi. Faute de quoi, c’est la dégringolade assurée.

Une surface oblique. Nue. Colorée. Une main qui surgit. Explore. Une seconde main maintenant. Même jeu. Au bout d’un moment, une tête et un corps. Alors commence l’exploration du territoire. Et l’expérimentation de l’équilibre. Pénible d’être à l’aise sur une pente, même si elle n’est pas savonneuse. D’ailleurs cela va se compliquer dès l’arrivée de deux nouvelles mains et d’un autre corps. 

À qui le territoire ? Au premier arrivé ? Au plus costaud ? Au plus rusé ? Les actes sont multiples de conquête, de repli, d’affrontement, de trêve, de méfiance et d’apaisement. La solution de la frontière, comme en Belgique, ne semble pas la meilleure. En effet, il y a toujours un des deux, souvent le même, qui s’arroge le droit de la modifier à sa guise. Les conflits reprennent. Parfois se calment. 

Mais nous sommes au théâtre. La corde qui sépare, encercle, divise, protège, constitue un bel outil visuel pour dessiner au sol des créatures épurées. Surgissent un poisson, un canard, une baleine et bien d’autres dessins pacifiques. Ensuite, d’autres gestes permettront la découverte des ombres chinoises, passe-temps créatif bien éloigné de l’artificiel des jeux électroniques. 

Puis le temps passe. La fatigue est là, il est l’heure du dodo. Oui, mais… comment ne pas glisser dans le vide tandis qu’on est assoupi ? Il y a alors l’assistance de l’autre, qui veillera sur son compagnon. Il doit ne pas dormir alors qu’il tombe de sommeil. Rien de tel, finalement, que de s’endormir dans les bras l’un de l’autre.

 Charmant, délicat, poétique, le duo Julie Antoine et Éric Drabs dans ce ‘Petit penchant’ séduit par ses gags, ses onomatopées, sa gestuelle et sa complicité.

Michel VOITURIER – Publié le 20 août 2014